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Le coeur de l'Atlantide

Le coeur de l'Atlantide, par Laura Croft, le 15 mars 2003.

Bonjour, je suis Lara Croft, et pour l'instant je suis assez surprise ! Je viens d'ouvrir mon courrier électronique, et, si ce n'est pas encore un canular, je pars en direction du Cambodge, plus précisément dans un temple au fin-fond d'une forêt. Une ballade santé !!

On me demande de trouver un objet légendaire, le cour de l'Atlantide.(Allez savoir ce qu'il fait au Cambodge...) et, évidement, le trajet pour s'y rendre est bourré de pièges mortels, de gardes, de créatures, et, pour couronner le tout, d'indigènes! Evidemment, je ne dois pas être vue, ce qui nécessite un minimum de discrétion!

Ne reculant jamais devant un défi, je me prépare pour cette périlleuse aventure, ce qui, en gros, signifie : m'armer en conséquence.

Mes pistolets fétiches, mon fusil à pompe (c'est fou ce qu'on peut faire avec ça), mes uzis...tiens non pas les uzis...lance-grappin. et comme il se doit le grappin qui va avec... l'arbalète (avec flèches normales, explosives et empoisonnées) et le lance-grenade (super-grenades, ordinaires et fumigènes). Sans oublier les torches et la dague!! Bon... et on va s'y rendre avec la bonne vieille méthode: en jeep ! Ah ça oui, irremplaçable.

"C'est inconcevable pour une lady de..."commence Winston, mon fidèle majordome.

"Laissez tomber la lady mon vieux, je pars à l'aventure....mais je reviens pour le souper" ajoutai-je avec une pointe d'ironie. Sur ce, je pars avant qu'il ne décide de m'attacher!!

La forêt Cambodgienne (??) ... irremplaçable ! C'est pourtant un lieu assez touristique, mais moi, je vais passer par la jungle, les bêtes féroces, les pièges...bref, par le chemin le plus amusant !! Les guides peureux qui se sauvent dès qu'ils croient en une malédiction, nom merci, j'ai donné ! (voir:The Tomb of Seth, dans TR4).

Comme j'entre dans cette forêt, quelque chose m'attrape le pied et me fait presque (j'ai dit presque, hein !) trébucher. Une tige de plante ! Un piège ? Peu importe ! Je me penche pour prendre ma dague, mais une autre m'attrape les mains ! Je vais donner un bon coup de pied à ces tiges, quand mon autre pied est violemment tiré vers l'arrière par une autre liane !

Après avoir marmonné un mot peu poli, j'étire difficilement un bras vers un tronc d'arbre, avec la ferme intention de "scier"cette tige à ma manière ! Ça y est ! Après, c'est un jeu d'enfant de détacher mon autre bras et mes jambes.

"Kounjaï !!"s'écrie un indigène. (J'imagine que c'est sa façon de dire:"halte !")

Il brandit une lance, et tente de me tirer dessus. Je l'évite de justesse."Dis donc, ta mère ne t'a pas appris que c'est dangereux de jouer avec les objets pointus?"dis-je, même si je suis persuadée qu'il ne comprendra pas un traître mot de ce que je lui ai dit. Je vais lui apprendre les bonnes manières, moi !

Alors la bonne vieille méthode, arme en main, est de rigueur, puisqu'il semble impossible de parlementer avec lui ! Une fois débarrassée de cet empêcheur de tourner en rond, je décide de poursuivre mon chemin en jeep, mais je découvre que ce minable (et avec quelques-un de ses petits copains, sans doute) ont complètement détruit mon véhicule, je suis donc contrainte de faire le reste du trajet à pied.

Je remarque, plus loin, un bloc dépassant du sable."Curieux", pensai-je. Je pose un pied sur le sable, lequel s'enfonce ! J'ai vite fait de retirer mon pied de ces sables mouvants. Le bloc de roche est en plein milieu des sables. Si je saute dessus, cela le fera-t-il couler ? Il n'y a qu'une façon de le savoir ! Je fait un bond en arrière, prends mon élan et HAN, saute ! Je m'accroche de justesse, mais le bloc s'enfonce ! Alors je saute de nouveau, avant qu'il ne soit trop tard ! J'atterris sur la terre ferme...

Et je suis accueillie par... un jaguar ou une panthère ? Peu importe, après tout , je n'ai pas de temps à perdre avec la faune locale, je lui tire une flèche empoisonnée. Il s'effondre à mes pieds, et je passe mon chemin. De toute façon, il y a longtemps que j'ai rendu ma carte de la SPA, ok ?

" Intruse ! Intruse ! " hurle soudain une voix. J'ai soupiré en regardant une horde d'hommes forcer vers moi en hurlant comme des perdus. Des hommes de main, des sous-fifres... bêtes à mourir : il leur aurait suffit de me tirer dessus part surprise !

Mais cette erreur étant à mon avantage, je ne m'en plains pas et dégaine aussitôt mes pistolets avec la ferme intention de leur faire regretter cette erreur. J'en ai déjà abattu la moitié alors qu'un déclic peu encourageant. Mes pistolets sont vides ! Lorsque je constate cela, ils l'ont déjà faite, la preuve, un homme me frappe au dos. Je décide de lui rendre la monnaie de sa pièce : avec un bon coup de genou dans l'entrejambe, je lui fait regretter de s'en prendre à Lara Croft ! Ensuite, je lui " emprunte " son épée et lui donne le coup de grâce. (Est-ce de ma faute, moi, si je n'ai pas le temps de faire dans la finesse, dans la délicatesse ?)

Je décide (contrairement à mon habitude) de fuir et de les semer : ils sont trop nombreux pour que j'espère m'en tirer sans armes à feu fonctionnelles. " Qui m'aime me suive ! " ai-je dis pour les narguer.

Sans leur donner le temps de réfléchir, je fonce à toute allure vers ma gauche, là où il n'y a pas d'hommes. Je me rends rapidement compte que j'aurais dû prendre la droite : dans ma hâte, je me suis précipitée du côté le plus touffu et encombré !

Hélas, il est trop tard pour reculer, puisqu'ils me suivent de très près. J'entends des coups de feux : ils tentent de me tirer dessus avec des uzis ! Un son plus fort, qui se répète à intervalles assez longues ne me rappelle que trop un fusil à pompe. Heureusement, on voit qu'il n'ont jamais pris de cours de tir (et ils en auraient besoin), ou alors n'ont jamais tiré sur une cible mouvante !

Je m'arrête brusquement : j'ai failli me jeter en bas d'une falaise ! Me voilà coincée ! Je tente de prendre mon fusil à pompe, ma seule arme restante, mais, catastrophe, il n'y est plus !

Soudain, je me rappelle les bruits entendus : ils me l'ont volé ! P... (si Winston était là, il me ferait une remarque sur mon langage). Je jette un regard en bas de la falaise : il y a un cours d'eau, mais j'ignore sa profondeur.

Soudain je me rappelle ma petite aventure ici lorsque j'avais 16 ans. Von Croy m'avait bien dit que ce cours d'eau avait une profondeur de plusieurs mètres.

Au moment où je fais cette réflexion, j'aperçois les premiers hommes. Ma décision est prise : je fais faire un peu de natation !

Je prends mon élan et, sous les regards probablement ébahis des hommes, je fais un salto del angel,(un saut de l'ange) parfait. Dans les airs, j'en profite pour faire quelque tours sur moi-même (c'est pas joli, ça ? ) et PFOUF ! , dans l'eau Lara !

Une eau, boueuse, certes, mais qui m'a sauvé d'une situation fâcheuse dont j'aurais pu ne pas sortir vivante. J'ai cependant un petit problème : cette eau (ça, je l'ignorais) est infestée de piranhas ! Je nage, nage, le plus vite possible, quand je vois avec bonheur un kayak fait 'à la main'. Mon principal obstacle est l'homme qui s'y tient debout, mais c'est le dernier de mes soucis. M'accrochant au rebord de l'embarcation, je me hisse rapidement à l'intérieur.

L'indigène, pas du tout en accord avec cette intrusion, tente de me livrer bataille, mais je le pousse dans l'eau et avec un 'plouf' sonore et un 'argh ! ' désespéré, il m'indique qu'il est bien tombé dedans que que c'était bel et bien des piranhas. Tant pis pour lui.

Je me mets à ramer avec énergie et, rapidement, j'arrive à la berge. Un PORK sonore m'indique que l'embarcation à toucher la berge. Je sors lestement du véhicule et pénètre à nouveau dans la forêt.

Ma marche n'est pas longue : je me retrouve face à un temple magnifico, mi amigo ! Sûrement très ancien, le genre d'endroit qui, protégé part la nature, dort paisiblement pendant des siècles... et boum, Lara Croft arrive...

Je passe donc la porte. Un nuage de toiles d'araignée m'indique que personne n'est entré il y a un bon moment.

Fronçant les sourcils, je laisse tomber un pistolet sur le sol devant moi. SHLING !

De longs pics sortent alors du sol : mon pistolet est envoyé en l'air, rebondit sur le plafond et tombe à mes pieds.

Je le reprends et traverse lentement les pics. Ils sont plus grands que moi ! Une fois ce premier piège traversé, je pose les pieds sur une dalle (ce qui devait se révéler une erreur).

Laquelle s'enfonce et, comme sur un toboggan, je bascule vers l'arrière et glisse à une vitesse hallucinante ! Après un long moment, je m'écrase sur du sable dans un 'ouh' douloureux. Péniblement, je me relève et ce que je vois est grandiose.

Je vais vous dire une chose : des tombes, j'en ai vu des masses. Les plus 'travaillées' sont les Grecques, les plus classiques sont les Romaines et les mieux décorées sont les Egyptiennes. Mais celle-ci défie toute descriptions.

De l'or incruste les murs, des trésors couvrent le sol... mais c'est au centre de la pièce, posé sur un piédestal, lui-même posé sur un soleil en or incrusté dans le sol, que j'ai reconnu, sans même l'avoir déjà vu, le cour de l'Atlantide. Sculpté dans le rubis (ou peut-être le grenat : je n'ai jamais vraiment vu la différence) avec des dessins fait de fils d'or très fins.

- Vraiment magnifique, ai-je dit à voix haute.

- Oui, c'est vrai. Bien gentil à vous de l'avoir trouvé pour nous, Miss Croft.

Je me retourne promptement : une bonne dizaine d'hommes est entrée.

- Non seulement vous avez désactivé les pièges et trouvé la relique, mais en plus vous avez dénicher une véritable fortune !

- Et vous, vous ignorez à qui vous avez affaire. Je ne me laisserai pas avoir si facilement.

- Dis donc ma jolie, si tu pouvais nous épargner le bluff, on économiserait du t...

L'homme n'a pas le temps de finir sa phrase. Ayant commit l'erreur de s'approcher de moi, il s'est prit un bon coup de pied en plein visage.

- Vous pouvez toujours m'enlever mes armes, mais vous ne m'empêcherez pas de me défendre !

- (À ses hommes) Tuez-la.

Mais c'est que je ne suis pas patiente, patiente, avec ça que je déteste me savoir manipulée ! Alors j'en envois deux dans un mur, j'en frappe un autre, je prends le cour de l'Atlantide, le glisse dans mon sac et je fonce vers l'avant.

Une jeep ! Ils sont venu en jeep ? Oh, pitié, que les clés y soient encore...

Exaucé ! Je saute sur la banquette avant, tourne la clé et appuie sur le champignon. Vroum-vroum, elle est partit !

Deux jour plus tard, heure du souper.

J'entre avec fracas dans la maison : la jeep est allée rejoindre mon quad dans son parcours.

" WINSTON ? "

" Miss Croft ! C'est maintenant que vous rentrez ? Il y a des jours que vous êtes part... "

Sa phrase reste en l'air quand je sort le cour de l'Atlantide de mon sac et le brandit sous son nez.

" Oui, mais ça valait le coup, non ? "

Sans attendre sa réponse, je glisse la relique dans mon sac, traverse le hall, puis la salle de gym. Je saute dans la piscine, ressors à l'autre bout, actionne le bouton, retourne dans le hall, actionne le levier et me précipite dans la salle aux trésors.

Une vitrine est vide : sur le cousin de velours rouge sombre brodé de fil doré, je dépose avec précaution le cour de l'Atlantide. L'or brille doucement à la lueur du feu de la cheminée qui se reflète en partie dans le rubis (finalement c'était un rubis) qui, dans la faible lumière, semble beaucoup plus sombre.

Je sors et referme la porte. Puis je mange le souper (j'avais bien dit " je reviens pour le souper ", non ?) que m'a préparé Winston, je prend un bon bain chaud pour me détendre et après avoir siroté un bon thé en compagnie de Winston et du feu de mon foyer, je me glisse dans mon lit pour un repos bien mérité.

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