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L'école - Director's Cut

L'école - Director's Cut, Chapitre 2, par Pitoch, le 1er septembre 2006.

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Chapitre 2

- Je pense avoir trouvé ! s'exclama Bryce en levant le nez de son ordinateur.
Il se retourna, un air de triomphe clairement affiché. Lara le regarda de façon neutre, indifférente, faisant instantanément retomber la joie du jeune homme.
- Pas trop tôt... lâcha-t-elle.
- T'es dure, là ! J'ai mis à peine dix minutes !
- Non, mon chou, tu as mis un mois... et dix minutes.
Bryce rougit et bafouilla des excuses. Alex ricana, vautré dans son fauteuil.
- Oui, bon... J'ai pris une photo de la bibliothèque après le vol, et Winston a retrouvé la même photo, mais avant.
- Bien avant, alors ! fit Lara en regardant la photo que lui tendait le jeune homme.
- Oui, mais postérieure à la mort de... Enfin, y'avait tous les bouquins, quoi...
- Continue, mon chou, l'encouragea Lara, le voyant confus.
- Oui, donc je l'ai numérisée, puis j'ai zoomé sur la partie où se trouvait le livre volé. La qualité s'est dégradée, mais avec un petit traitement perso, j'ai pu étendre les pixels voisins et extrapoler à partir de leur position, qualité et couleur, afin de recomposer une image plus fine. Ce qui...
- Au faite, Bryce !
- Ok, donc voilà...
Il désigna l'écran de l'ordinateur, sur lequel il avait affiché la photo d'un livre rangé. Lara tourna la tête pour lire la tranche.
- Cartes et plans de l'Europe, énonça-t-elle à voix haute.
Alex pouffa.
- On dirait que notre bon docteur Jones s'est lancé droit dans un mur, cette fois !
- Mouais... rétorqua Lara.
Elle ne pouvait pas vraiment donner tort à son ami. Le livre volé était, en apparence, parfaitement anodin. Des cartes. Lara alla se jeter à son tour dans un fauteuil, à côté d'Alex.
- A quoi tu penses, chérie ? demanda-t-il.
- Aux deux explications plausibles. Si Indy est vraiment sur un gros coup, alors soit son histoire n'est pas liée à la mienne, soit la voleuse s'est trompée de livre. Parce que je l'ai interrompue, par exemple.
- Et la concordance des dates te fait pencher pour la seconde solution...
- Oui, à moi qu'elle ait pris le bon livre, auquel cas celui-ci aurait quelque chose de particulier que j'ignore.
- Genre la position exacte de l'Atlantide ?
Lara haussa un sourcil.
- Mais c'est possible, figure-toi, bien que mon père n'était pas friand de cette légende.
- Et si ta voleuse s'est trompée de bouquin, on l'a dans l'os !
- Comme tu dis, oui. A moins qu'elle ne soit obligée de revenir.
- Mets une armure, si c'est le cas !
Il ricana. Lara haussa les épaules. Ils restèrent assis, perdus dans leur pensée, bercés par la musique que distillait le jeu vidéo de Bryce. Winston entra.
- Vous avez besoin de quelque chose, Lara ? demanda-t-il.
- Non merci, Winston, c'est gentil.
Il acquiesça et alla pour repartir lorsque son regard tomba sur la photo numérique du livre, toujours affiché sur un des écrans.
- Je connais ce livre, fit-il.
- Ah oui ? répondit Lara d'un ton maussade. Il a quelque chose de particulier ?
- C'était un des livres les plus importants de votre père.
Lara bondit littéralement de son fauteuil.
- Quoi ?? s'écria-t-elle. Pourquoi ??
- C'est un livre contenant de vieilles cartes d'Europe. L'Europe du XVIIème siècle si mes souvenirs sont bons. Votre père l'avait toujours à portée de main lorsqu'il étudiait tel ou tel sujet.
- Mais qu'avaient de spécial ces cartes ?
- Rien.
Lara en resta bouche bée.
- Comment ça, rien ?
- Non, rien, c'était des cartes assez communes. C'était un livre utilitaire pour votre père, il l'avait rempli d'annotations.
- Intéressant... Alex, écoute ça : des méchants psychopathes volent des livres, dont un recueil de cartes d'Europe annotées...
- Oui, et ?
- Tu ne vois pas ? Ca ne te rappelle pas l'Assemblée ? Astrificum ? Les psychopathes ont besoin de mon bouquin pour définir un lieu précis !
Alex soupira et secoua lentement la tête de gauche à droite.
- Suppositions, extrapolations, fantasmes... fit-il.
- Peut-être. Sûrement. Mais ça vaut le coup de creuser !
- Indy t'a dit où il se trouvait ?
- Tokyo. Ecoute, si tu as besoin d'un prétexte pour le revoir, tu...
- Chut ! Tais-toi ! Si tu ne veux pas venir, ne viens pas. On peut se passer de toi !
Piqué au vif, Alex bondit de son fauteuil, l'air mauvais et décidé. Lara acquiesça en silence devant cette détermination.
- Parfait ! Alors direction le Japon ! s'écria-t-elle en sortant.
En passant, Alex lui claqua violemment les fesses.
- T'as raison, ma poule !

***

Il était près de midi lorsqu'ils atterrirent à Narita, l'aéroport de Tokyo. Epuisés après onze heures d'avion, ils prirent le temps d'aller dormir dans une chambre d'hôtel. Après une bonne sieste réparatrice, ils s'engouffrèrent dans un taxi : direction l'université dont la bibliothèque avait été cambriolée.
L'université de Tokyo se divisait en trois campus, dont le troisième et dernier en date était distant d'une quinzaine de kilomètres du premier. Cette structure tripolaire faisait la fierté des japonais et offrait un rayonnement international. Beaucoup d'étrangers venaient étudier ici, notamment, bien sûr, dans le domaine des nouvelles technologies. La grande bibliothèque se trouvait dans le campus Hongo, le pôle « initial » de la structure universitaire. Alex et Lara entrèrent de concert dans l'immense bâtiment dédié au savoir et aux connaissances. Que ce soit au Japon ou ailleurs, l'ambiance d'une bibliothèque était identique partout dans le monde : même les murs semblaient respirer la sérénité, l'intelligence et le calme.
- Mon royaume pour un bon bar animé... gémit Alex à mi-voix.
- T'es fauché comme les blés, West, tu vas devoir te contenter de ça.
- Je sais... Mais tout ce silence, c'est déprimant...
La phrase d'Alex à peine terminée, ils entendirent de violents éclats de voix un peu plus loin dans la salle principale. Ils reconnurent sans peine la voix d'Indiana Jones, et se précipitèrent donc à sa rencontre. L'éminent professeur ès archéologie était en pleine conversation avec un japonais âgé et tiré à quatre épingles. Certainement le directeur de la bibliothèque, voire le doyen de l'université. Il subissait la véhémence de leur ami avec une discrétion typiquement japonaise. La colère d'Indy ne semblant pas avoir prise sur le vieil homme, Lara intervint avant le drame : elle se glissa contre son ami et coula son bras sous le sien, le tirant lentement en arrière. Jones finit par rompre le « combat » et se laissa entraîner à l'extérieur. Une fois dehors, la jeune femme se jeta à son cou et lui planta deux baisers sonores sur les joues.
- Alors, vieux ronchon, tu nous fais quoi, là ?
- Ce type arrogant ne veut pas répondre à mes questions ! bougonna Indy. Je demande juste quel livre a été volé, mais il reste sur sa ligne de conduite et ne veut rien entendre.
Sa frustration diminuant, il se rendit compte de la situation et prit la jeune femme dans ses bras en souriant.
- Comment vas-tu, ma belle ? fit-il.
- Quand même ! Plutôt bien, maintenant que nous sommes tous les trois réunis. On a plein de choses à se raconter.
Les prenant chacun par un bras, elle le mena joyeusement à l'extérieur du campus.
Indy les amena dans un bon restaurant, qui servait de la cuisine traditionnelle de luxe. Ils se régalèrent de sushis, makis, et autres sashimis. Alex dévora plat sur plat, une fois certain qu'Indy payait la note. Le saké coulant à flots, ils passèrent un excellent moment, à se remémorer leur aventure commune. Trois bonnes heures plus tard, ils étaient repus. Si Indy et Alex étaient euphoriques à cause de l'alcool, Lara était carrément hilare, les joues rouges et le regard vague. Elle riait au moindre commentaire de ses amis, qu'il soit drôle ou pas. Indy éloigna la dernière bouteille de saké en souriant.
- Ca suffit, petite fille ! fit-il.
- Ouais, je crois que tu as raison, répondit la jeune femme. C'est pas mon genre !
- Incroyable, Lara est bourrée ! s'exclama Alex.
- Non, j'suis pas bourrée ! Juste un peu ivre...
- Cafés pour tout le monde ! décida Indy en appelant le serveur.
- C'est pas de refus.
Ils sirotèrent leurs cafés avec délice. Indy commença à résumer l'histoire des vols simultanés de livres. Lara, un peu plus claire, fut rapidement captivée, et intervint en temps voulu.
- Chez moi, il s'agit d'un recueil de cartes d'Europe, dit-elle. Certainement pour localiser quelque chose...
- Très plausible, en effet, acquiesça Indy.
Alex soupira d'une façon très exagérée, afin de bien faire passer le message. Lara se tourna vers lui d'un air navré.
- Quoi ? demanda-t-elle, agacée.
- Mais vous me faites marrer, tous les deux ! Franchement, regardez-vous, c'est n'importe quoi !
- Ben vas-y, parle !
- Ok ! Alors y'a un clébard qui a chié sur le trottoir devant chez moi... Je pense qu'il a été envoyé par un mégalomane qui voulait que je foute le pied dedans, pour que je sois retardé et qu'il puisse conquérir le monde !! On s'attaque au problème ??
- L'ironie te va mal, Alex... intervint Indy, d'un ton neutre.
- Ouais, sûrement, mais franchement, c'est un peu ça que j'entends dans vos histoires de bouquins !
- Et si ça cachait réellement quelque chose de grave ?
- Ouais, mais bien sûr !! Ecoute, tant qu'on m'empêche pas de pisser après une bonne bouffe !
Il se leva, rageur, et partit vers les toilettes.
- Et sauvez pas le monde pendant que je pisse, hein ?? hurla-t-il dans le restaurant avant de claquer la porte.
Indy et Lara restèrent silencieux quelques secondes après ce coup d'éclat.
- Désolée... dit-elle.
- Tu n'en es pas responsable, Lara. Et puis, le saké doit avoir un rôle important...
- C'est clair...
- Je pense que ce ne sont pas des coïncidences. Sans aller jusqu'à la catastrophe mondiale telle celle qu'aurait pu donner l'Assemblée, il me paraît évident qu'une ou plusieurs personnes ont coordonné un vol simultané. Il nous faut donc trouver le point commun à tous ces livres. Donc déjà leurs titres.
- Et pourquoi une attaque simultanée ? Les voler les uns après les autres aurait moins attirer l'attention, non ?
- C'était peut-être le but ? Attirer l'attention...
Alex revint alors, à peine calmé.
- Y'a de la musique dans les chiottes ! s'exclama-t-il.
- Baisse d'un ton, West ! fit Lara.
- Ouais, pardon. Alors, vous en êtes où ? Assemblée de dieux antiques ? Artefact surpuissant ? Energie miraculeuse provenant d'un astéroïde ? Preuve de l'existence des extra-terrestres ?
- T'as cogité ta tirade en pissant, je parie... ironisa la jeune femme.
- Possible. Alors ?
- L'astéroïde, j'ai déjà connu. L'artefact aussi, d'ailleurs. La dague de Xian.
- On peut déjà supposer que « ça », et quoi que soit ce « ça », se trouve en Europe, puisqu'on a volé des cartes dans le Manoir Croft. Ce que j'ai appris, de mon côté, c'est que tu n'es pas la seule particulière à avoir été volée.
- Ah ?
- Oui. A Sydney. Ce n'est pas la bibliothèque nationale mais un milliardaire du nom de Stevenson Banks. Un magnat de la presse, spécialiste des OPA agressives. Un vrai requin.
- Eh ben voilà, on a déjà notre grand méchant mégalo ! intervint Alex, ironique.
- C'est fort probable, oui ! affirma Indy, le plus sérieusement du monde.
Alex ricana mais ne renchérit pas.
- Alors, on fait quoi ? reprit Lara.
- Eh bien... C'est un peu délicat à demander, mais j'aimerais que tu essayes d'obtenir le nom du livre volé ici, fit Indy. Tu auras sûrement plus de chances que moi, parce que tu... enfin...
Lara s'esclaffa.
- Ok, j'ai compris, docteur Jones ! Je vais utiliser mon sex-appeal !
- Et tes gros seins... renchérit Alex, qui se fit cette fois superbement ignorer.
- Parfait ! reprit Indy. Nous irons ensuite demander à ce monsieur Banks, et il nous restera alors Paris, Moscou et New York. Je m'occupe de New York.
- Moi, de Paris, fit Lara. Mon retour après mon escapade au Louvre !
Ils se tournèrent alors vers Alex.
- Tu veux quand même nous aider ? demanda Indy.
West les regarda à tour de rôle, les sourcils froncés. Puis il haussa les épaules.
- Ouais, évidemment, finit-il par dire. Vous aurez besoin de quelqu'un qui garde les pieds sur terre. Et j'ai gardé quelques contacts à Moscou...
- Ok, merci. Lara, tu vas à la bibliothèque ?
- Allez, feu ! Attendez-moi là, je reviens. Et Alex, arrête de faire la gueule !
- Je fais pas la gueule.
- Tant mieux, parce que je ne sors qu'avec des mecs souriants.
Elle l'embrassa rapidement sur les lèvres, à la sauvette, et sortit du restaurant.

***

Lara retourna dans la bibliothèque. Le vieil homme sur lequel s'était acharné Indy était derrière son bureau, la repéra immédiatement et lui lança un regard sévère. Elle lui répondit par un sourire et commença à vaquer à des occupations bien innocentes. Elle se promena dans les immenses rayonnages pleins à craquer. Environ un ouvrage sur quatre était en alphabet romain, ce qui lui permit d'en prendre un de temps en temps et ainsi de donner l'illusion qu'elle travaillait. Au détour d'un rayon, elle trouva même un livre réellement utile : un dictionnaire anglais-japonais. Elle le feuilleta rapidement, trouva une partie avec des phrases toutes faites, et apprit par coeur celles dont elle allait se servir. Elle rangea l'ouvrage et poursuivit sa « visite ». Un peu plus loin, elle croisa un jeune stagiaire, qui poussait devant lui un chariot rempli de livres à ranger. Quand ils furent à hauteur l'un de l'autre, Lara remarqua qu'il avait jeté un rapide coup d'oeil, avant de détourner le regard, confus. La jeune femme se retourna et le regarda s'éloigner en souriant : elle avait sa cible.
Elle passa encore un moment à flâner au milieu des livres, puis se décida enfin. Elle attrapa un livre en alphabet romain au hasard et partit à la recherche du jeune japonais. Elle le retrouva rapidement, cette fois assis à une table, en train d'étudier, livres ouverts et crayon à la main. En s'approchant, Lara dégrafa le premier bouton de son chemisier - un seul suffira largement. Elle s'assit d'autorité à la même table que l'étudiant, en face de lui. Il lui jeta le même coup d'oeil rapide avant de se replonger dans ses livres, toujours confus. Lara l'ignora et ouvrit son propre ouvrage, mais sans se plonger dedans. A la place, elle tendit la main vers le jeune japonais. Celui-ci sursauta, mais elle se contenta de lui prendre un crayon. Elle le lui montra, il acquiesça timidement et replongea dans ses livres. Lara laissa encore passer quelques minutes, puis se mit à faire tourner le crayon entre ses doigts. Elle le jeta par « accident » vers le jeune homme. Faussement confuse, elle se leva et se pencha pour le rattraper, posant carrément sa poitrine sur la table, sous les yeux du jeune homme. Timide mais humain, il ne put s'empêcher de regarder les seins de Lara. La jeune femme eut un sourire de victoire : elle l'avait accroché. Elle se rassit, son crayon à la main et le regarda, feignant la timidité.
- Konichiwa, dit-elle, tentant de corriger son accent pour se rendre compréhensible.
- Ko... Konichiwa, répondit-il, surpris de se faire adresser la parole.
- O genki desu ka ?
- Ai...
- Eigo na hanasemasu ka ? fit-elle, récitant la phrase apprise par coeur, qui lui permettait, à-priori, de savoir s'il parlait anglais.
- Ai...
- Tant mieux, je préfère en anglais... Je suis plus à l'aise. Je m'appelle Lara.
- Kenshirô, madame.
- Dis, j'ai vu que tu travaillais ici. C'est vrai qu'on a cambriolé la bibliothèque ?
- Oui, c'est vrai. Pourquoi ?
Lara le trouva de nouveau très suspicieux. Elle décida donc de jouer franc-jeu, ou presque.
- On a volé un livre m'appartenant le même jour, dit-elle.
- Ah oui ? Coïncidence ?
- Oui, sûrement, mais j'aimerais savoir quel livre a été volé ici... (elle se pencha, montrant de nouveau sa poitrine) s'il te plait.
- Je... je vais vous le noter...
Il arracha un bout de papier et écrivit rapidement dessus. Puis il s'excusa en marmonnant, rassembla ses affaires et quitta la table sans demander son reste. Lara resta un moment, le papier à la main. Puis elle se décida à partir. Elle ferma son propre livre et sourit : le titre était « Psychologie de la séduction ».

***

Elle quitta la bibliothèque en choisissant le moment où le vieux gestionnaire ne regardait pas. Contente d'elle, elle rejoignit ses amis au restaurant. Ils avaient quitté leur table pour rejoindre le bar. Ils étaient assis dans de moelleux fauteuils. Lara s'approcha en souriant, et s'assit d'autorité sur les genoux de son petit ami. Puis elle tendit le papier à Indy.
- L'Imaginaire Diabolique, lut-il.
- Trop cool ! s'exclama Alex en prenant Lara dans ses bras. Et ça cause de quoi ?
- C'est un vieil ouvrage... Ca me rappelle quelque chose... Attendez...
Il prit la sacoche à ses pieds et sortit son ordinateur portable.
- Passe-le à Alex, intervint Lara en riant. Il est spécialiste d'Internet, à force de chercher des photos de Nicole Kidman à poil !
- Angelina Jolie ! reprit Alex. Tu sais, celle qui te ressemble vachement ? Comme tu veux pas poser nue pour moi, je me rabats sur elle...
Lara, toujours sur les genoux d'Alex, plongea la main vers lui, attrapa ce qu'elle visait et serra. Son amant poussa un petit cri de surprise et de douleur.
- Ok, ma belle, ok ! gémit-il.
Elle le lâcha. Il se détendit en soupirant.
- Psychopathe... marmonna-t-il entre ses dents.
- Ok, j'ai trouvé ! intervint Indy. L'Imaginaire Diabolique est un vieil ouvrage sur l'histoire du Diable, version catholique, et de ses représentations à travers les âges.
- Ca concorde toujours avec l'ancienne Europe.
Indy répondit par un clin d'oeil.
- Ok, fit Alex. Alors si j'ai bien compris, on lâche pas l'affaire et on s'envole pour Sydney ?
- En effet.
Ils se levèrent et Indy partir régler l'addition.
- Au fait, Lara, fit Alex. Je suis un peu raide en ce moment... Tu veux bien me payer l'avion pour l'Australie ?
La jeune femme se contenta de lever les yeux au ciel en soupirant.

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