Décembre 1996
Par Chris Brooker
Traduction : Nico
Le mois dernier, Charlie Booker commençait son aperçu de Tomb Raider de la plus offensante des manières, en paraissant affirmer son goût pour la nécrophilie. Bien entendu, ce qu'il voulait dire, c'est
qu'il aime les femmes pourries de l'intérieur. Maintenant que ce point a été clarifié, il est temps de passer à son test du produit final...
Les explorateurs ? Une belle bande de branleurs. Je les déteste. Toujours des types de l'élite britannique avec des noms à coucher dehors, genre Sir Connard Globetrotter ou Lord Niaisery du Gnangnanshire, qui se croient plus cools et plus forts que les autres sous prétexte qu'ils ont levé leur arrière-train tout flasque de leur fauteuil en cuir fétiche au Manoir de Mayrdepiss, le temps de deux mois à aller patauger dans l'Amazone. Ils se pointent dans des talk-shows pour nous bassiner avec les difficultés qu'ils ont dû surmonter, les maladies qu'ils ont attrapées, et tous les indigènes qu'ils ont rencontrés (et sans nul doute jugés). Là, le présentateur se met à les encenser pour leur bravoure, et tous les spectateurs applaudissent comme des lèche-culs, et moi je reste sur mon canapé à me demander pourquoi on s'obstine à féliciter ces têtes-de-nud arrogants élevés en école privée, juste parce qu'ils ont accompli une tâche à ce point inutile, à ce point dangereuse - sans oublier coûteuse - alors qu'ils auraient pu faire quelque chose de beaucoup plus constructif à la place, du genre ALLER MOURIR.
Voyez-vous, je pense qu'il n'y a pas besoin de traverser la moitié du globe pour vivre une expédition fascinante en terre inconnue. Non, en réalité, je pense qu'on peut faire ça ici, en Grande-Bretagne. En fait, ça m'est déjà arrivé. J'ai vécu maintes aventures harassantes au cours de ces dernières années, comme « Voyage de la station Ladbroke Grove à la station Hackney Wick pendant une grève de métro », « Expédition de Coventry à la Gare d'Euston en compagnie de supporters fous-à-lier du club de Birmingham City faisant chemin vers Millwall », sans oublier la fameuse quête dite « du papier toilette » : « Des toilettes du bas aux toilettes du haut avec le pantalon baissé jusqu'aux chevilles ». J'ai dû maîtriser toutes les compétences de base de l'aventurier : savoir lire et se repérer sur une carte (je déchiffre régulièrement des inscriptions illisibles sur les faire-part d'invitation photocopiés que l'on m'envoie avant chaque soirée), se nourrir d'aliments incongrus pour survivre (pendant deux semaines, quand j'étais étudiant, je me suis nourri exclusivement de boîtes de lait concentré au chocolat - elles contiennent juste assez de nutriments pour vous maintenir en vie et gonflent dans l'estomac, ce qui a l'avantage de vous couper la faim, mais l'inconvénient de vous faire pisser tout vert), apprendre des langues et des cultures étrangères (je consacre près de la moitié de ma vie à essayer de comprendre ce que veulent dire les femmes). Alors vous voyez, c'est tout-à-fait possible d'être un authentique explorateur, sans avoir à bouger de chez soi. Et maintenant, grâce à Core Design, vous pouvez même être un explorateur sans avoir à bouger de votre fauteuil. Merci Tomb Raider.
Quality Street
Tomb Raider est sublime. A bien des égards, c'est un jeu de plateformes tout-à-fait dans la veine de Prince of Persia, mais il bénéficie des capacités d'un moteur 3D à vous décrocher la mâchoire, d'un level-design impeccable et d'animations de grande qualité, le tout pour une expérience de jeu aussi captivante que gratifiante, faisant du titre un classique instantané. Le scénario commence par une histoire d'artefact ancien divisé en plusieurs morceaux, vous laissant prendre le contrôle de Ms. Lara Croft - exploratrice et aventurière, et jolie femme qui plus est - alors qu'elle tente de retrouver et de réunir chacun de ces morceaux. Pour cela, vous devrez traverser plusieurs niveaux labyrinthiques, remplis d'énigmes, de dangers et d'autres surprises. Les captures d'écran peuvent laisser penser à un nouveau clone d'Alone in the Dark, mais il n'en est rien. Pour commencer, la caméra se trouve à bonne distance derrière vous, et ne change de position que lorsque c'est vraiment nécessaire. C'est un jeu en « vraie » 3D. La comparaison la plus exacte est avec le jeu Mario 64 sur la nouvelle console de Nintendo.
L'un des points les plus frappants : la qualité et la vitesse des animations. Bien que devant afficher des décors immenses et quantité d'éclairages en arrière-plan, le moteur de Core parvient malgré tout à caser plus de 3000 animations différentes rien que pour l'héroïne. Lara marche, court, saute, fait des sauts périlleux, grimpe, glisse et plonge d'une manière si confusément réaliste que vous tomberez facilement amoureux (en fait, je lui ai déjà écrit un poème d'amour, retranscrit en marge de cet article). Ça vous est déjà arrivé, de jouer à un jeu tellement impressionnant, tellement crédible sur le plan visuel, que vous vous surprenez à répéter encore et encore la même action, juste pour le plaisir de revoir à quel point c'est beau ? Eh bien ça vous arrivera souvent dans Tomb Raider. Les joueurs parmi vous équipés d'un Pentium haut-de-gamme pourront profiter du mode haute résolution, mais même avec les paramètres graphiques minimums, ça reste vraiment incroyable. Et si vous me prenez pour un menteur, sachez que toutes les captures d'écran sur cette page ont été prises en mode basse résolution, alors voyez par vous-même. En clair, le jeu est beau. Mais le gameplay est-il à la hauteur ?
Chaussez vos lunettes 3D
Maintenant, imaginez qu'on vous demande de créer un jeu de plateformes en 3D. Oui, c'est à vous que je parle. Réfléchissez quelques instants et essayez d'imaginer à quoi ça ressemblerait. C'est bon, c'est fait ? Bien. Maintenant examinons ce à quoi vous avez pensé.
Vous avez très probablement imaginé quelque chose du genre Sonic The Hedgehog (ou, si vous êtes quelqu'un de cool, Chuckie Egg), c'est-à-dire un truc avec plein de « plateformes flottantes », mais avec une sorte de perspective 3D. Voilà en gros à quoi ressemble le jeu Mario 64 mentionné précédemment. C'est fluide, ça se joue bien, mais le paysage est très « jeuvidéo-esque », très décousu et surréaliste. Ce n'est pas le cas dans Tomb Raider. Les environnements de Tomb Raider sont véritablement crédibles. Vous vous hissez au sommet d'immenses ruines. Vous grimpez de gigantesques falaises. Vous sautez par-dessus des ravins. Traversez des ponts de singe. Nagez dans des souterrains inondés. Et tout ça est totalement crédible. Et même impressionnant sur le plan architectural. Plus réussie encore : la conception des niveaux eux-mêmes. Ils ont été conçus comme de véritables casse-têtes, chacun réclamant à la fois de la réflexion et de la précision. Plutôt que de prendre le joueur par la main à chaque défi, le jeu réclame de l'instinct d'exploration. Plusieurs fois, on se retrouve coincé dans ce qui semble être un cul-de-sac, avant de découvrir une section tout entière du niveau cachée derrière une entrée (presque) invisible. Vous récoltez des clés, actionnez des leviers, découvrez des zones bonus secrètes. A chaque détour, des surprises aussi nombreuses que périlleuses vous attendent : des pièges anciens et vicieux, tels que des faux ou des fosses de pieux. En clair : restez vigilants en permanence.
Et je n'ai même pas encore mentionné la taille des niveaux ! Tomb Raider est l'illustration parfaite de l'expression « en avoir pour son argent ». Le jeu est immense. Il aurait pu sortir avec la moitié des niveaux en moins qu'il resterait long malgré tout. Un niveau seul vous demandera souvent des heures entières de jeu. Et le jeu parvient à ce que, au moment même où l'on commence à se sentir frustré, on trouve enfin la solution à l'obstacle qui nous bloquait, et on continue le jeu avec un enthousiasme grandissant. Et ça n'est pas fini. Parce qu'il y a aussi des armes dans ce jeu.
Le vieux MacDonald a un flingue
Nous les Britanniques, nous sommes une nation d'amoureux des animaux. Lara Croft est l'exception à la règle. Si vous avez quatre pattes et que vous la voyez arriver, fuyez aussi vite que possible. Dans Tomb Raider, la plupart de vos ennemis sont membres du règne animal. Loups, lions, crocodiles, gorilles, et même dinosaures. Vous pourriez vous la jouer Docteur Dolittle et leur chanter des chansons pour les apprivoiser, mais le mieux que vous puissiez espérer dans ce cas, c'est un coup de griffe dans le visage. La meilleure solution reste de les descendre avec vos flingues. Lara est vraisemblablement une fétichiste des armes, et se sent autant à l'aise avec une paire d'uzis qu'avec un fusil à pompe ou des magnums. Elle se fiche complètement d'abattre des espèces en voie de disparition. Je tremble à l'idée de ce qui se passerait si on lâchait Lara au milieu du zoo de Whipsnade.
Qui plus est les animaux aussi sont parfaitement animés. Et ils sont tellement mignons qu'on n'a pas envie de leur tirer dessus. Plusieurs personnes m'ont regardé jouer, et le premier son à sortir de leur bouche (passé le « ouah ! » d'admiration face aux graphismes) a été un « Ohhh, mais pourquoi tu fais ça ?» sur un ton désapprobateur à chaque animal tué. Bien évidemment, quand plus tard dans le jeu ce sont des humains et des monstres bizarres qu'il s'agit de tuer, il n'y a plus personne pour dire « Ohhh », hein ?
En fait, les combats sont l'unique point de Tomb Raider qui pourrait profiter de quelques améliorations. Lara vise automatiquement à votre place, mais dès lors qu'il y a plus d'un ennemi, ça devient assez brouillon. La plupart du temps, vous finirez par sauter dans tous les sens au beau milieu d'un combat, tentant d'éviter tant bien que mal les griffes de vos ennemis. Une vue à la première personne ou un réticule de visée auraient peut-être mieux fonctionné - et encore que ça aurait pu rendre les choses encore plus confuses. Dans tous les cas, ce n'est qu'un petit détail étant donné la qualité du jeu dans son ensemble, et ça ne nuit pas à l'expérience dès lors qu'on apprend à faire avec.
En résumé
Je le répète encore : Tomb Raider est sublime. C'est un jeu qui en propose véritablement pour tous les goûts. Les fans d'arcade adoreront les excellentes phases de plateforme et de combat. Les amateurs d'énigmes adoreront les labyrinthes et les casse-têtes. Les accros de l'aventure adoreront l'exploration et le scénario, qui se dévoile au fur et à mesure. Tous adoreront le caractère constamment inattendu et surprenant du jeu. Les technophiles adoreront les graphismes au top. Les joueuses adoreront Lara. Les joueurs l'adoreront encore plus, pour des raisons sales et abjectes. Et surtout, surtout, les comptables d'Eidos vont adorer le jeu, parce qu'il ne fait aucun de doute qu'il va se vendre comme des petits pains. Et c'est mérité. Un classique instantané. Testez-le. Vous allez aimer. J'ai adoré.
Qui plus est les animaux aussi sont parfaitement animés. Et ils sont tellement mignons qu'on n'a pas envie de leur tirer dessus. Plusieurs personnes m'ont regardé jouer, et le premier son à sortir de leur bouche (passé le « ouah ! » d'admiration face aux graphismes) a été un « Ohhh, mais pourquoi tu fais ça ?» sur un ton désapprobateur à chaque animal tué. Bien évidemment, quand plus tard dans le jeu ce sont des humains et des monstres bizarres qu'il s'agit de tuer, il n'y a plus personne pour dire « Ohhh », hein ?
En fait, les combats sont l'unique point de Tomb Raider qui pourrait profiter de quelques améliorations. Lara vise automatiquement à votre place, mais dès lors qu'il y a plus d'un ennemi, ça devient assez brouillon. La plupart du temps, vous finirez par sauter dans tous les sens au beau milieu d'un combat, tentant d'éviter tant bien que mal les griffes de vos ennemis. Une vue à la première personne ou un réticule de visée auraient peut-être mieux fonctionné - et encore que ça aurait pu rendre les choses encore plus confuses. Dans tous les cas, ce n'est qu'un petit détail étant donné la qualité du jeu dans son ensemble, et ça ne nuit pas à l'expérience dès lors qu'on apprend à faire avec.
Ode à Lara Croft
Lara, délicieuse sirène de polygones
Vision charnelle d'une débauche virtuelle
Avec tes traits exquisément pixelisées
Et ta poitrine étrangement triangulaire
Comme j'aimerais
Te
La
Mettre
Tragédie animale
Il y a tellement d'animaux différents dans Tomb Raider qu'on s'attend presque à entendre Sir David Attenborough [NdT : réalisateur de documentaires naturalistes et animaliers] en voix-off. Cela dit, il n'aimerait sans doute pas la façon dont Lara les descend avec ses flingues. Jouer à Tomb Raider, c'est l'assurance de voir différentes créatures à poils mordre la poussière. Ma théorie, c'est que Lara Croft travaille au noir pour une entreprise de taxidermie - et qu'elle perçoit une commission pour chaque cadavre qu'elle parvient à leur ramener.
Ode à un loup
Wouf, fait le loup, et Grr et Ouaf
Ses mâchoires se contractant sous l'effet d'une rage primitive
Il est là
Il est là, je lui tire dessus
Le
Chien
Est
Mort
Contes de la Crypte
Voici un petit storyboard qui devrait vous donner une idée de la façon dont se déroule le gameplay de Tomb Raider...
- Me voilà au début du troisième niveau - la Vallée Perdue. Et regardez donc mon postérieur ! Waaah. Magnifique.
- Aha ! Une rivière ! Mais ne plongeons pas tout de suite dedans, jetons d'abord un il aux environs.
- Argh ! En voulant sauter par-dessus la rivière, je me suis planté et suis tombé dedans. Et le courant m'emporte à toute vitesse vers Dieu-sait-où...
- La rivière s'achève par une cascade. Non pas que j'ai peur. Pas peur du tout. Je tombe avec grâce, regardez ce plongeon.
- Bonne nouvelle : un plan d'eau a amorti ma chute au pied de la cascade. Mauvaise nouvelle : des loups patrouillent le secteur. Sortons de l'eau avant de sortir les bons vieux pistolets.
- Làààà, bon chien ! Maintenant fais le mort. Voilà, ça c'est un bon chien ! Bientôt, on pourra t'inscrire à un concours d'obéissance.
- Ah, je pense que je peux grimper sur ces rochers pour revenir au-dessus de la cascade...
- J'escalade un rocher et me hisse au sommet. Cette photo est vraiment moche, vous ne trouvez pas ?
- Cette fois, j'ai réussi à sauter par-dessus la rivière, j'explore donc la zone et découvre un mur avec des engrenages - certains semblent manquer, je suppose que je dois les retrouver et les remettre à leur place.
- J'explore un peu plus et je finis par découvrir un squelette - soit un aventurier malchanceux, soit quelqu'un qui a suivi son régime un peu trop à la lettre. Volons-lui donc le fusil à pompe qu'il a laissé derrière lui...
- Idiot que je suis, je suis encore tombé dans la rivière. Comme une impression de déjà-vu en tombant de cette cascade.
- Au pied de la cascade, je décide d'explorer plus avant et tombe sur une nouvelle meute de loups. Quelques coups de feu plus tard, on ne les entend plus aboyer.
- Voilà qui ressemble grandement à un cul-de-sac. Pourtant, je sens qu'il y a bien un endroit où aller...
- Aha, peut-être en grimpant ici...
- Oh, tiens, encore des squelettes. Ce type n'aura plus besoin de cette trousse de soins, autant lui emprunter et continuer mon chemin.
- Je trouve un passage et j'atterris dans l'herbe. Et avant d'avoir eu le temps de dire « ouf », voilà qu'un petit dinosaure tout mignon vient essayer de me mordre. Encore quelques coups de feu et le voilà qui s'endort. Pour toujours.
- C'est donc ça, la « Vallée Perdue ». Sans doute d'autres dinosaures, dans le coin. Aha, même pas peur. Je suis Superwoman. Je suis Raquel Walch dans Un million d'années avant Jésus-Christ.
- A qui appartiennent donc ces gigantesques empreintes par terre ? Soit un énorme dinosaure, soit quelqu'un qui porte une sacrée paire de pantoufles.
- Arrive alors l'énorme dinosaure en question. Je fais demi-tour et me prépare à lui faire rencontrer mon tout nouveau fusil à pompe.
- ... Mais il m'attrape et se sert de moi comme d'un fil dentaire de taille rudement acceptable. Game over, mec. Enfin, je veux dire, game over, meuf.
La minute sexiste
Jo Guest ? Pff, une prostituée à deux balles. Kathy Lloyd ? Un mouton déguisé en agneau. Cindy Crawford ? Son grain de beauté, on dirait une blessure par balle. Kate Moss ? Kate Carcasse, plutôt... Les Spice Girls ? N'en parlons même pas... Lara Croft. C'est elle qu'il te faut, mec. Ton corps contient de la testostérone ? Alors je te garantis que tu vas tomber raide dingue d'elle. Non seulement sa silhouette est à tomber (j'ai entendu plusieurs femmes envier sa taille de guêpe et ses cuisses sublimes), mais elle est aussi très souple et incroyablement énergique. Et sa voix... Ahhhhh. Non pas qu'elle lui aille si bien que ça - un peu trop enjouée, avec des accents distingués - mais elle te reste en tête. Lara, son enthousiasme sans faille, sa personnalité si délicieusement british, mêlée à son goût prononcé pour les armes... Je suis sûr qu'elle avale. La femme parfaite, quoi. (Sauf pour ses seins en forme de triangle...)
Gymnastique
Ils ont pensé à tout, chez Core. Pas question de vous larguer dans un tombeau rempli de dangers mortels sans un peu d'entraînement au préalable. Pour cela, ils ont inclus une zone de tutoriel, accessible dès le début du jeu via le menu principal. Vous vous trouverez alors dans la demeure de Lara (un immense manoir, dans la plus pure tradition des explorateurs), où vous pourrez apprendre à exécuter ses mouvements les plus complexes, guidé par les conseils de Lara elle-même. Ahhhh, encore cette voix...
Mise en perspective
Tomb Raider est assez unique parmi l'ensemble des jeux PC, mais il a des similitudes avec les jeux suivants... Et les surpasse tous : Prince of Persia, Fade to Black, Alone in the Dark.
Ode à un tombeau
Qu'est-ce qu'un recoin ?
Qu'est-ce qu'une corniche ?
Aucune idée, mon pote,
Mais
J'y
Suis
Coincé
Film '96
L'action dans Tomb Raider est occasionnellement ponctuée de séquences en images de synthèse plutôt impressionnantes, qui... a) permettent de développer le scénario ; b) vous donnent une nouvelle occasion d'admirer et de tomber amoureux de Lara. Ces séquences sont intéressantes, bien conçues et, surtout, elles n'interrompent jamais le cours de l'action. On applaudit bien fort.
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